Guide complet des cycles d’investissement des entreprises
Les cycles d’investissement sont des étapes cruciales du cycle de vie d’une start-up. À mesure qu’une entreprise grandit et évolue, elle a besoin de capitaux à différents moments pour financer son expansion, le développement de ses produits et ses opérations. Cet article explore les différents types de cycles d’investissement, du stade de démarrage aux séries A, B et suivantes, en fournissant une analyse complète de chacun d’eux.
Bootstrapping et pré-ensemencement
La phase de démarrage est celle où les entrepreneurs financent leur start-up avec leurs propres ressources, évitant ainsi de diluer leur participation dans l’entreprise. Cette étape est cruciale pour préserver le maximum de fonds propres et négocier de meilleures conditions lors des prochains cycles de financement. S’il n’y a pas suffisamment de capital personnel disponible, des prêts personnels et des lignes de crédit commerciales peuvent être utilisés.
En pré-amorçage, la majeure partie du capital provient des amis et de la famille. Selon un article d’Alejandro Cremades pour Forbes, cette étape peut rapporter entre 10 000 et 150 000 dollars, et comprend souvent un financement par le biais de concours et de subventions. Il est important de faire preuve de prudence en ce qui concerne le montant des capitaux propres cédés à ces premiers investissements.
Cycle d'investissement de démarrage
Le cycle d’investissement de démarrage est la première phase du financement externe que reçoit une start-up. Ce type d’investissement est principalement utilisé pour transformer une idée en un produit minimum viable (MVP) et couvrir les dépenses d’exploitation initiales. À ce stade, les investisseurs sont généralement des membres de la famille, des amis et des investisseurs providentiels. Le capital levé lors du cycle d’amorçage permet à l’entreprise de valider son idée sur le marché et d’établir une base solide pour ses investissements futurs.
La définition d’une start-up en phase de démarrage a évolué, avec une augmentation de la taille des rondes et des notes. Les investisseurs s’attendent désormais à de nouvelles preuves de l’état de préparation du marché et de la génération de revenus. Les investisseurs en phase de démarrage ont revu à la hausse leurs normes et posent désormais des questions de due diligence qui étaient auparavant réservées aux rondes de série A. Bien que l’on s’attende à davantage de la part des startups, les investisseurs reconnaissent qu’ils ne devraient pas tout avoir réglé à ce stade. L’essentiel est d’investir dans des personnes qui ont une vision et une thèse solide quant à leur orientation.
Les objectifs et les notes des séries éliminatoires ont été augmentés. Maren Bannon, associée chez January Ventures, explique dans un article de TechCrunch qu’un chiffre d’affaires annuel récurrent (ARR) compris entre 300 000 et 1 million de dollars est un atout pour un premier cycle, un chiffre qui était auparavant suffisant pour une série A. Cependant, il existe des exceptions, telles que les startups en technologie approfondie ou en intelligence artificielle, où une équipe convaincante ou une histoire intéressante peuvent compenser le manque de traction sur le marché.
Les cycles d’amorçage se situent généralement entre 800 000 et 4 millions de dollars, avec une évaluation pré-monétaire moyenne de 10 millions de dollars. Bien que ces valorisations puissent être gonflées en raison de cycles de transition qui n’ont pas été ajustés aux réalités du marché actuel.
Séries A, B, C et plus
Le cycle d’investissement de série A constitue la prochaine phase de financement après le démarrage. À ce stade, la startup a déjà validé son produit ou service et a démontré qu’il existe une demande sur le marché. L’objectif principal de la série A est de développer l’entreprise. Cela inclut l’élargissement de la clientèle, l’amélioration du produit et l’expansion sur de nouveaux marchés. Les fonds proviennent généralement de sociétés de capital-risque et peuvent aller de 2 à 15 millions de dollars, selon le secteur et le potentiel de l’entreprise. Forbes mentionne que les investisseurs de série A recherchent des entreprises dotées d’une stratégie de monétisation claire et d’une équipe solide pour réaliser leur vision.
Le cycle d’investissement de série B vise à faire passer l’entreprise au niveau supérieur, en élargissant considérablement sa portée et ses capacités. Dans cette phase, les startups disposent déjà d’un modèle économique éprouvé et génèrent des revenus importants. Les fonds collectés dans le cadre de la série B sont utilisés pour développer les équipements, augmenter la capacité de production, pénétrer de nouveaux marchés et développer de nouvelles gammes de produits. À ce stade, les investissements sont généralement plus importants, généralement compris entre 15 et 50 millions de dollars. Selon Crunchbase, les entreprises de série B doivent démontrer une croissance durable et une forte traction sur le marché.
Les cycles d’investissement de série C et ultérieurs sont conçus pour les entreprises qui souhaitent développer leurs activités, se développer à l’international ou préparer un premier appel public à l’épargne (IPO). Dans cette phase, les entreprises sont déjà leaders dans leur secteur et cherchent à consolider leur position sur le marché. Les investissements peuvent provenir de capital-risque, de fonds d’investissement privés, de banques et de sociétés stratégiques. Les montants collectés au cours de ces cycles sont importants, dépassant souvent 50 millions de dollars. Un rapport de CB Insights indique que les entreprises qui atteignent la série C et au-delà ont tendance à avoir des revenus importants et une solide clientèle.